En 2015, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiait un cadre opérationnel pour l’élaboration de systèmes de santé résilients à la variabilité du climat partout dans le monde.
Selon l’OMS, les codes du bâtiment qui encadrent leurs construction et entretien doivent tenir compte des risques climatiques actuels et futurs, tels que le potentiel d’augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur et des événements météorologiques extrêmes comme les tempêtes. Les systèmes de santé résilients sauront adapter les services environnementaux essentiels tels que les services d’approvisionnement en eau et d’assainissement, ces derniers pouvant être compromis par des inondations ou des sécheresses, de même que la fourniture d’électricité, qui peut être interrompue lors d’événements météorologiques extrêmes.
Les effets du changement climatique sur les hôpitaux se font sentir non seulement dans les établissements, mais également dans le domaine de la santé publique. La hausse des températures, les phénomènes météorologiques extrêmes, le rehaussement du niveau de la mer, induisent des impacts biophysiques telles des chaleurs extrêmes, des feux de forêt, de la sécheresse et des inondations qui peuvent entraîner des défaillances majeures du système hospitalier, des perturbations de l’offre de soins, des évacuations temporaires et même des fermetures, créant des urgences sanitaires pour les patients et la communauté en général.