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Glossaire

A

Adaptation
Initiatives et mesures pour réduire la vulnérabilité des systèmes naturels et humains aux effets des changements climatiques présents ou attendus.
Ajustement du biais

Méthodes qui réduisent le biais global des données d’observation ou des résultats des modèles climatiques. La régression linéaire et la cartographie des quantiles en sont des exemples.

Aléa

Événements et effets liés au climat qui ont des répercussions négatives sur la santé humaine et l’environnement. Il s’agit par exemple des vagues de chaleur extrême, des sécheresses, des incendies de forêt, des inondations et des tempêtes de verglas.

Analogues construits corrigés du biais (BCCA)

BCCA est une approche de correction des biais pour les résultats des modèles climatiques qui capture la structure spatiale du climat en utilisant une combinaison d’analogues historiques quotidiens à grande échelle (lieux qui connaissent des conditions climatiques statistiquement similaires). Elle est utilisée en complément de la cartographie delta-quantile (QDM) dans la méthode combinée BCCAQv2.

Anomalie

Valeur qui représente la différence entre la valeur pour une année ou saison donnée et la normale sur la période de référence.

ANUSPLIN

Logiciel Spline de l’Université nationale australienne (ANUSPLIN). Une méthode d’interpolation pour construire des ensembles de données d’observation maillées. Cette méthode utilise une technique d’ajustement de courbe multidimensionnelle, ainsi que la latitude, la longitude et l’altitude pour s’assurer que les données maillées sont spatialement continues. ANUSPLIN est utilisé pour produire NRCANmet, qui a été utilisé pour réduire l’échelle et ajuster les biais des sorties des modèles climatiques mondiaux afin de créer CanDCS-U5 et CanDCS-U6, les principaux ensembles de données de projection climatique sur ClimateData.ca. De plus amples informations sont disponibles sur la page À propos d’ANUSPLIN.

B

BCCAQv2

BCCAQv2 est une méthode de réduction d’échelle statistique développée par le Pacific Climate Impacts Consortium et utilisée pour la réduction d’échelle des projections des modèles climatiques globaux, en particulier pour les températures et les précipitations. Il s’agit d’une méthode univariée qui réduit l’échelle d’une variable à la fois. Cette méthodologie a été utilisée pour produire les jeux de données CanDCS-U5 et CanDCS-U6 sur ClimateData.ca. Pour en savoir plus : À propos du BCCAQv2.

C

CanDCS-M6

L’ensemble des scénarios climatiques canadiens à échelle réduite – données multivariées pour CMIP6 (phase 6 du projet de comparaison des modèles couplés). Les données CanDCS-M6 ont été mises à l’échelle en utilisant des techniques statistiques multivariées (MBCn), ce qui signifie que deux variables climatiques (ou plus) sont mises à l’échelle simultanément en préservant les relations entre ces variables. Visitez À propos de CanDCS-M6 pour plus de détails.

CanDCS-U5

Le jeu de données des scénarios climatiques canadiens à échelle réduite – univarié pour CMIP6 (phase 6 du projet de comparaison des modèles couplés). CanDCS-U5 a été mis à l’échelle en utilisant des techniques de mise à l’échelle univariée, c’est-à-dire que chaque variable est mise à l’échelle indépendamment. La CanDCS-U5 a été mise à l’échelle en utilisant la procédure Bias Correction/Constructed Analogues with Quantile mapping reordering version 2 (BCCAQv2). Visitez À propos de CanDCS-U5 pour plus de détails.

CanDCS-U6

Le jeu de données des scénarios climatiques canadiens à échelle réduite – univarié pour CMIP6 (phase 6 du projet de comparaison des modèles couplés). CanDCS-U6 a été mis à l’échelle en utilisant des techniques de mise à l’échelle univariée, c’est-à-dire que chaque variable est mise à l’échelle indépendamment. La CanDCS-U6 a été mise à l’échelle en utilisant la procédure Bias Correction/Constructed Analogues with Quantile mapping reordering version 2 (BCCAQv2). Visitez À propos de CanDCS-U6 pour plus de détails.

Capacité d’adaptation
Capacité d’un système à mettre en œuvre des mesures d’adaptation aux changements climatiques y compris la variabilité et les extrêmes du climat.
Centile

Terme statistique qui décrit comment une valeur se compare à d’autres valeurs du même ensemble de données. Il indique le pourcentage de valeurs de l’ensemble de données qui sont égales ou inférieures à une valeur donnée. Par exemple, si une précipitation se situe dans le 90e centile, cela signifie que 90 % des précipitations sont égales ou inférieures à cette valeur. Les percentiles sont souvent utilisés dans les sciences du climat lorsqu’il est question d’événements extrêmes.

Centre canadien des services climatiques (CCSC)
Le Centre Canadien des service climatique (CCSC) est la source fédérale pour de l’information, des données et des outils climatiques crédible, utile et en temps opportun. L’objectif du CCSC est d’aider tous les canadiens – des propriétaires de maison jusqu’aux urbanistes municipaux – à obtenir de l’information et des données dont ils ont besoin pour mieux comprendre les risques liés au climat auxquels ils sont exposés et pour trouver de meilleurs façon d’y faire face.
Champs climatique

Ensemble des valeurs de température/précipitation en tous points d’un espace donné à un instant donné. Les produits de données maillées représentent les champs de température et de précipitations.

Changement climatique
Augmentation ou diminution à long terme de l’une au l’autre des statistiques sur 30 ans (moyenne, variabilité, extrêmes) des variables climatiques comme la température et les précipitations.
Changement relatif du niveau de la mer

Changement du niveau de l’océan par rapport à la terre, qui est une combinaison des effets de la variation globale du niveau de la mer et du mouvement vertical de la terre. Consultez la section « Variables » pour plus d’informations.

Changements climatiques anthropiques

Changements climatiques causés par les actions et les activités humaines.

Climat

Le climat est la statistique à long terme des conditions météorologiques. Il comprend, par exemple, les moyennes, la variabilité et les extrêmes du temps pour un lieu donné, calculés sur une période d’au moins 30 ans. Plus d’informations sont disponibles sur la Zone d’apprentissage.

Climat de référence

Le climat pendant la période de référence, voir la définition de la période de référence.

ClimateWest

Un centre régional de services climatiques pour l’Alberta, le Manitoba et la Saskatchewan, basé à Winnipeg, MB, qui fournit des informations climatiques pertinentes au niveau régional pour une planification et une prise de décision efficaces. Plus d’informations sont disponibles sur le site web de ClimateWest.

CLIMAtlantique

Un centre régional de services climatiques pour le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador, basé à Sackville, au Nouveau-Brunswick, qui fournit des informations climatiques pertinentes au niveau régional pour une planification et une prise de décision efficaces. Plus d’informations sont disponibles sur le site web de CLIMAtlantique.

Climatologie historique observée

La climatologie historique observée est créée à partir d’observations telles que des données de température ou de précipitation provenant de stations météorologiques. Elle décrit les conditions historiques observées durant de la période historique de référence, qui s’étend généralement sur 30 ans. La climatologie historique observée est fréquemment utilisée pour contextualiser les prévisions ou les projections.

Climatologie historique observée

La climatologie historique observée est créée à partir d’observations telles que des données de température ou de précipitation provenant de stations météorologiques. Elle décrit les conditions historiques observées durant de la période historique de référence, qui s’étend généralement sur 30 ans. La climatologie historique observée est fréquemment utilisée pour contextualiser les prévisions ou les projections.

CMIP

Projet de comparaison de modèles couplés. Le CMIP est un exercice coordonné de modélisation du climat auquel participent des groupes de modélisation du climat du monde entier. Le CMIP a fourni un protocole expérimental standard pour produire et étudier les résultats de nombreux modèles climatiques mondiaux différents. Les résultats des expériences d’ensemble du CMIP sont utilisés pour alimenter les rapports internationaux d’évaluation du climat, tels que ceux du GIEC. CMIP5 est composé de 40 modèles climatiques mondiaux et CMIP6 de 100 modèles climatiques mondiaux. Les modèles CMIP6 ont généralement une complexité et une résolution accrues, ce qui améliore la précision des modèles, en particulier dans les régions montagneuses. CMIP7 est actuellement en cours de développement. De plus amples informations sont disponibles dans la QFP CMIP6.

Conditions initiales

Les conditions initiales sont les conditions de départ d’une simulation de modèle. Pour les projections climatiques, les conditions initiales sont généralement basées sur des conditions climatiques simulées pendant la période préindustrielle. Pour les prévisions saisonnières à décennales, les conditions initiales proviennent généralement d’estimations basées sur des observations récentes de l’état de l’atmosphère et d’autres composantes du système climatique.

Correction du biais

Voir ajustement du biais.

Correction du biais de la cartographie du quantile (QM)

Méthode d’ajustement des biais dans la modélisation climatique. Ceci est réalisé en alignant les distributions de quantiles des observations avec les projections du modèle.

Courants-jets

Les courants-jets sont des bandes relativement étroites de vent fort dans les couches supérieures de l’atmosphère.

Courbes IDF
Les courbes intensité-durée-fréquence établissent un lien entre l'intensité des précipitations de courte durée et leur fréquence d'occurence. Elles sont souvent utilisées dans la prévision des crues et la conception de systèmes de drainage urbain.
CRIM

Le CRIM (Centre de recherche informatique de Montréal) est un centre de recherche appliquée et d’expertise en technologies de l’information qui rend les organisations plus performantes et compétitives par le développement de technologies innovatrices et le transfert de savoir-faire de pointe, tout en contribuant à l’avancement scientifique.

D

Date de sortie

Date à laquelle une prévision est disponible sur Donneesclimatiques.ca. Pour les prévisions saisonnières mises à jour mensuellement, la date de sortie est généralement le premier jour du mois en cours, soit un jour après la production de la prévision. Pour les prévisions décennales mises à jour annuellement, la date de sortie est généralement le début de l’année civile.

Degrés-jours

Les degrés-jours constituent la base d’un certain nombre d’indices climatiques utilisés dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, des transports et de la santé humaine. La température seuil est essentielle à l’indice des degrés-jours et, comme pour d’autres indices climatiques, certaines valeurs seuils de température spécifiques sont associées à des indices de degrés-jours particuliers, par exemple les degrés-jours de croissance, les degrés-jours de chauffage et les degrés-jours de refroidissement. L’indice des degrés-jours fournit généralement des informations sur l’énergie thermique disponible (par exemple, dans l’agriculture) ou nécessaire (par exemple, pour le chauffage des locaux dans les bâtiments), bien qu’il y ait d’autres applications. Les degrés-jours peuvent être calculés au-dessus ou au-dessous de la température seuil. 

Degrés-jours au-dessus

Les degrés-jours (DJ) au-dessus de certains seuils de température fournissent des informations sur l’énergie thermique disponible. Ils sont souvent utilisés dans l’agriculture pour déterminer s’il y a suffisamment d’énergie thermique à un endroit donné pour permettre aux cultures ou aux espèces nuisibles de mûrir ou d’atteindre certaines étapes de leur cycle de vie. Les degrés-jours de croissance et les degrés-jours de refroidissement font partie de cette catégorie. Plus le total des degrés-jours est élevé, plus la quantité d’énergie disponible pendant la période considérée est importante. 

Degrés-jours cumulés au-dessus de 0°C

Les degrés-jours cumulés au-dessus de 0°C peuvent être utilisés pour déterminer quand les conditions climatiques sont suffisamment chaudes pour favoriser la croissance de certaines plantes et de certains ravageurs. Lorsque la température moyenne quotidienne est supérieure à 0°C, des degrés-jours sont accumulés. Plus d’informations sont disponibles dans section des variables du site Donneesclimatiques.ca.

Degrés-jours de chauffage (DJC)

Les degrés-jours de chauffage (DJC) donnent une indication de la quantité de chauffage des locaux (par exemple, à partir d’une chaudière à gaz, d’une plinthe électrique ou d’un foyer) qui peut être nécessaire pour maintenir des conditions confortables à l’intérieur d’un bâtiment pendant les mois les plus froids. Plus d’informations sont disponibles dans section des variables de Donneesclimatiques.ca.

Degrés-jours de climatisation

Les degrés-jours de climatisation donnent une indication de la quantité d’air climatisé qui peut être nécessaire pour maintenir des conditions confortables dans un bâtiment pendant les mois les plus chauds. Une température seuil de 18°C est utilisée et pour tout jour où la température moyenne dépasse cette valeur, des degrés-jours de climatisation sont accumulés. Ainsi, si la température moyenne d’un jour donné est de 24°C, 6 degrés-jours de climatisation sont comptabilisés pour ce jour. Plus d’informations section des variables de Donneesclimatiques.ca

Degrés-jours en-dessous

Les degrés-jours (DJ) en dessous de certains seuils de température fournissent des informations sur l’énergie thermique nécessaire. Ils sont souvent utilisés pour le chauffage des bâtiments. Les degrés-jours de chauffage font partie de cette catégorie. Plus le total des degrés-jours est élevé, plus l’énergie nécessaire est importante. 

Delta
Différence entre la valeur future et celle de la période de référence (ou période de base) d’une variable climatique telle que simulée par un modèle climatique.
Dernier gel de printemps

Le dernier gel de printemps marque le début approximatif de la saison de croissance pour les cultures et les plantes sensibles au gel. La date de la dernière gelée de printemps est établie lorsque la température la plus basse de la journée reste supérieure à 0°C pendant un jour consécutif (avant le 15 juillet). Plus d’informations sont disponibles dans section variable de Donneesclimatiques.ca

Données brutes des stations

Les données brutes des stations, également connues sous le nom d’observations ou de données des stations météorologiques, sont les mesures météorologiques des stations météorologiques qui n’ont pas été ajustées de quelque manière que ce soit pour tenir compte des changements dans l’emplacement de la station ou de l’instrumentation.

Données climatiques canadiennes ajustées et homogénéisées (DCCAH)

Un ensemble de données qui incorpore un certain nombre d’ajustements appliqués aux données d’observation originales de la station pour traiter les changements dus aux modifications des instruments et des procédures d’observation. Dans certains cas, les observations de plusieurs stations sont jointes pour générer de longues séries temporelles. Cet ensemble de données est disponible à des fréquences quotidiennes, mensuelles, saisonnières et annuelles pour un certain nombre de variables différentes.

Les variables disponibles sur ClimateData.ca sont les précipitations quotidiennes, les températures minimales, maximales et moyennes quotidiennes. En éliminant les décalages dans les données qui ne sont pas dus à des changements météorologiques, cet ensemble de données peut être utilisé pour l’analyse des tendances climatiques à long terme.

Données de stations GEOMET

La plateforme GeoMet du SMC donne accès aux données du Service météorologique du Canada (SMC) d’Environnement et Changement climatique Canada, notamment les données brutes de modèles de prévision numérique du temps et de la mosaïque des radars météo.

Données historiques modélisées

Sortie du modèle climatique pour la période au cours de laquelle la simulation du modèle n’est pas influencée par des émissions futures. La fin de la période historique modélisée n’est pas nécessairement le présent mais est souvent une année préétablie (comme 2015). Ces données sont utilisées pour valider les modèles climatiques par rapport aux observations.

E

El Niño

El Niño est une phase extrême du cycle ENSO (El Niño Southern Oscillation) qui implique un réchauffement de la surface de l’océan dans le centre et l’est de l’océan Pacifique tropical. Les vents de surface à basse altitude, qui soufflent normalement d’est en ouest le long de l’équateur, sont affaiblis ou, dans certains cas, soufflent dans l’autre sens. Dans ce cas, au lieu d’être transportées de l’Amérique du Sud vers l’Asie, les eaux chaudes sont poussées vers l’est, en direction de la côte ouest des Amériques. Cette eau plus chaude entraîne le déplacement du courant-jet du Pacifique vers le sud, ce qui fait que le nord des États-Unis et le Canada sont plus secs et plus chauds qu’à l’accoutumée.

Ensemble

Désigne un assortiment complet de simulations climatiques ou scénarios climatiques qui est utilisé pour une étude particulière.Étant donné qu’aucun modèle ne peut être considéré le meilleur, il est de règle dans le cas des études sur le changement climatique d’utiliser les résultats de plusieurs modèles pour étudier les changements projetés. C’est pourquoi ensemble est généralement synonyme d’ensemble multi-modèle. Notez cependant qu’il existe des ensembles plus restreints définis pour étudier des problèmes scientifiques très spécifiques. Par exemple, un ensemble peut représenter un groupe de simulations réalisées avec le même modèle climatique et le même scénario d’émissions, mais pilotées avec des conditions initiales différentes.

Ensemble de données cible

Un ensemble de données cible fait référence à des observations, des ensembles de données de réanalyse ou même des sorties de modèles climatiques, qui sont utilisés comme référence ou base dans le processus de (réduction d’échelle)[link]. Ces ensembles de données représentent généralement les conditions climatiques, telles que la température et les précipitations, que les modèles de réduction d’échelle visent à reproduire dans le processus de transformation des données climatiques d’une résolution spatiale grossière à une résolution spatiale plus fine. Pour CanDCS-U5 et CanDCS-U6, NRCANmet est l’ensemble de données cible ; pour Humidex, c’est ERA-5 Land, et pour CanDCS-M6, c’est PCIC-Blend.

ENSO neutre

ENSO-neutre est une phase du cycle ENSO qui ne correspond à aucun des deux extrêmes (El Niño ou La Niña). Dans ce cas, les températures tropicales de surface de la mer sont proches de la moyenne et les vents soufflent d’est en ouest.

Environnement et Changement climatique Canada (ECCC)
Environnement et Changement climatique Canada s'engage à protéger l'environnement, à conserver la patrimoine naturel du pays et à fournir des renseignements météorolgiques pour tenir les Canadiens informés et en sécurité.
Évapotranspiration

Processus combiné par lequel l’eau est transférée dans l’atmosphère à partir des surfaces d’eau libre et de glace, des sols nus et de la végétation.

Événements de gel-dégel

Il s’agit d’un décompte des jours où la température de l’air oscille entre le gel et le non gel au cours d’une même journée. Les seuils de température définissant le cycle peuvent être légèrement différents selon l’application. Plus d’informations sont disponibles dans la section des variables de Donneesclimatiques.ca.

Extrême

Les phénomènes climatiques ou météorologiques extrêmes sont des conditions inhabituellement sévères qui s’écartent du climat habituel d’une région. Les vagues de chaleur prolongées et les inondations en sont des exemples.

F

Forçage radiatif
Le changement d’irradiance net (descendant moins montant ; exprimé en W/m2,) au sommet de l’atmosphère, à cause d’un changement dans un facteur externe au système climatique, comme un changement dans la concentration de CO2 ou du rayonnement provenant du soleil.
Forçages climatiques externes

Les forçages climatiques externes sont des forçages climatiques qui ont un impact sur le système climatique sans faire partie du système lui-même. Ils peuvent être naturels (comme l’activité volcanique) ou anthropiques (comme les émissions de gaz à effet de serre).

G

Gaz à effet de serre (GES)
Composantes gazeuses de l’atmosphère, tant naturelles qu’anthropiques, qui absorbent et émettent des radiations à des longueurs d’onde particulières et qui causent l’effet de serre. Ces gaz absorbent et émettent de l’énergie thermique infrarouge (chaleur). Les principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d’eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2), l’oxyde nitreux (N2O), le méthane (CH4) et l’ozone (O3). Sans aucun gaz à effet de serre dans l’atmosphère, la température de la Terre serait trop froide pour soutenir la vie actuelle. Cependant, une concentration trop élevée de gaz à effet de serre dans l’atmosphère pourrait causer un niveau de réchauffement planétaire dangereux.
GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat)

Le GIEC est un organisme international administré par les Nations Unies. Il a été conçu pour évaluer la recherche en climatologie et publie régulièrement des rapports d’évaluation sur la science du changement climatique, les impacts du changement climatique et les options politiques relatives à l’adaptation et à l’atténuation. 

Grille (point de grille)
Les « cellules » d’un modèle discret qui représentent les unités de calcul d’un modèle climatique. Les grilles de modèle les plus simples divisent habituellement la planète (ou le domaine du modèle) en cellules de grille à angle constant (c.-à-d. une grille à latitude/longitude). La résolution horizontale d’un modèle climatique est souvent exprimée par la taille d’une seule cellule de grille (p. ex. 1° x 1° ou de 10 km sur 10 km). b

H

Habileté

Une catégorie de mesures de performance qui mesure la précision d’un système ou d’un modèle de prévisionL’habilité est calculée en comparant les prévisions pour une période historique aux conditions climatiques observées au cours de cette période. L’habileté donne une mesure relative du degré de confiance à accorder à une prévision, en fonction de la capacité des prévisions passées à prévoir ce qui a finalement été observé.

Horizon
Une période future à l’étude où les sorties de simulations climatiques sont examinées ou pour laquelle les scénarios futurs sont produits. La communauté scientifique en climatologie tend à converger vers des horizons temporels communs qui sont recommandés par l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Ces horizons couvrent typiquement des périodes de 20 ou de 30 ans. Par exemple, l’horizon 2050 correspond souvent aux années 2041-2070.
Humidex

L’humidex est un indice développé par le Service météorologique du Canada pour décrire à quel point le temps est chaud et humide pour une personne moyenne. Au Canada, il est recommandé de modérer les activités en plein air lorsque l’humidex dépasse 30 et de cesser toutes les activités non essentielles lorsque l’humidex dépasse 40. Plus d’informations sont disponibles dans la section variable de Donneesclimatiques.ca.

I

Incertitude

L’incertitude dans les prévisions saisonnières à décennales et dans la modélisation climatique décrit l’incapacité des modèles à faire des prévisions parfaitement précises du climat futur. L’incertitude découle des différences entre les scénarios d’émissions, des limites des modèles, de la variabilité naturelle du climat, des limites des données d’observation et d’autres facteurs. Envisager une gamme de futurs possibles plutôt qu’un seul futur peut aider à quantifier l’incertitude.

Indice (climatique)

Désigne des propriétés du climat qui ne sont pas mesurées sur le terrain ou calculées par les modèles climatiques, mais qui sont plutôt calculées ou dérivées de variables climatiques plus simples comme la température et les précipitations. Des exemples sont le nombre des degrés-jours de croissance, les cycles de gel-dégel et l’indice de sècheresse. (voir variable)

Indice d’intensité de précipitation quotidienne

Précipitation annuelle moyenne durant les jours avec des précipitations quotidiennes supérieures à 1 mm. En d’autres mots, c’est la quantité moyenne des précipitations reçues pour les jours avec précipitations, dans une année.

Information climatique
Désigne les données climatiques qui décrivent soit les conditions du passé obtenues d’observations météorologiques (stations, satellites, radars), soit celles du futur provenant des sorties de modèles climatiques.

J

Jour le plus chaud

Le jour le plus chaud décrit la température diurne la plus élevée au cours de la période sélectionnée. En général, le jour le plus chaud de l’année se produit pendant les mois d’été. Plus d’informations sont disponibles dans la section variable de Donneesclimatiques.ca.

Jour le plus froid

Le jour le plus froid décrit la température nocturne la plus basse de la période sélectionnée. En général, le jour le plus froid de l’année se produit pendant les mois d’hiver. Plus d’informations consultez la section des variables de Donneesclimatiques.ca.

Journée climatique

Observations météorologiques effectuées entre 06:01 UTC (01:01 EST) le jour 1 et 06:00 UTC (01:00 EST) le jour 2. Cette période spécifique permet de saisir les maxima et les minima de température. Les stations d’observation au Canada qui ont des mesures horaires rapportent des statistiques quotidiennes en utilisant le jour climatologique.

Jours de gel

Les jours de gel décrivent le nombre de jours où la température la plus froide de la journée est inférieure à 0°C. Plus d’informations sont disponibles dans section des variables de Donneesclimatiques.ca

Jours de gel

Les jours de gel décrivent le nombre de jours où la température la plus chaude de la journée ne dépasse pas 0°C. Plus d’informations sont disponibles dans la section des variables de Donneesclimatiques.ca.

Jours de précipitations >= x mm

Jours de précipitations >= x mm décrit le nombre de jours où au moins x mm de précipitations (pluie et neige combinées) tombent dans la période de temps sélectionnée, (sur Donneesclimatiques.ca nous explorons cette définition sous des seuils de 10 et 20 mm/jour).

L

L'oscillation australe El Niño

L’oscillation australe El Niño est un phénomène climatique de changement de la température de la surface de la mer dans l’océan Pacifique tropical, qui a un impact sur les conditions météorologiques en Amérique du Nord et dans le monde entier. Sur des périodes de 3 à 7 ans, la température de la surface de la mer varie de 1 à 3 degrés au-dessus ou au-dessous de la normale. Ce changement de température a un impact direct sur les précipitations dans les tropiques, ce qui a des répercussions sur le reste du monde. Les phases extrêmes du cycle ENSO sont El Niño (plus chaud) et La Niña (plus froid), la troisième phase, ENSO-neutre, représentant la phase intermédiaire. Voir El Niño, La Niña et ENSO-neutre pour plus d’informations.

La Niña

La Niña est une phase extrême du cycle ENSO (El Niño-Southern Oscillation) qui implique un refroidissement de la surface de l’océan dans le centre et l’est de l’océan Pacifique tropical. Les vents de surface à basse altitude qui soufflent d’est en ouest s’intensifient. Il en résulte une augmentation de la quantité d’eau chaude poussée de l’Amérique du Sud vers l’Asie, ainsi qu’un déplacement vers le nord du courant-jet du Pacifique, entraînant de fortes pluies et des inondations dans le nord-ouest du Pacifique et au Canada, ainsi qu’une sécheresse dans le sud des États-Unis. Les températures hivernales sont plus fraîches que la normale dans le nord et plus chaudes que la normale dans le sud. 

Le courant-jet du Pacifique

Un courant d’air rapide et étroit qui circule vers l’ouest et fait le tour du globe. C’est le mécanisme qui relie l’ENSO (El Niño-Southern Oscillation) au climat hivernal de l’Amérique du Nord.

Les données des stations météorologiques proviennent du Service météorologique du Canada (SMC)
Les données des stations météorologiques proviennent du Service météorologique du Canada (SMC). Cet ensemble de données est composé d'observations météorologiques provenant de 325 stations météorologiques de haute qualité situées partout au Canada. Les stations actives sont mises à jour en temps quasi réel et les données les plus anciennes datent de 1840.
Longueur de la saison de croissance
Nombre de jours entre la première occurrence d’au moins six jours consécutifs où la température moyenne quotidienne est supérieure à 5℃ et, après le 1er juillet, la première occurrence d’au moins six jours consécutifs avec une température moyenne quotidienne sous 5℃.

M

MBCn

MBCn (N-Dimensional Multivariate Bias Correction) est une méthode statistique de réduction d’échelle des projections quotidiennes des modèles climatiques. Il s’agit d’une méthode multivariée qui permet de réduire l’échelle de plusieurs variables à la fois et de préserver les relations entre les variables. Les jeux de données CanDCS-m6, Humidex et SPEI ont été produits à l’aide de cette méthode. Plus d’informations à propos du MBCn sont disponibles sur le page À propos.

Mesures de performance

Les mesures de performance évaluent la capacité d’un système de prévision saisonnière ou d’un modèle climatique à prévoir les conditions climatiques observées. Différentes mesures sont utilisées pour évaluer différents aspects de la performance du système ou du modèle.

Mise à l’échelle de manière dynamique

Étant donné que la plupart des données des modèles climatiques mondiaux sont fournies sur de grandes grilles spatiales, généralement de l’ordre de plusieurs centaines de kilomètres, une technique appelée « mise à l’échelle » est utilisée pour transformer ces données à une résolution plus fine (dizaines de kilomètres) qui est plus pertinente au niveau local. Il existe deux principaux types de mise à l’échelle : la mise à l’échelle statistique et la mise à l’échelle dynamique.

Mise à l’échelle dynamique

La réduction d’échelle dynamique des modèles climatiques globaux (MCG) implique l’utilisation de modèles climatiques régionaux à haute résolution (MCR) pour générer des projections climatiques sur une région limitée. Ces modèles comprennent des informations topographiques plus détaillées et certains sont capables de représenter directement les processus atmosphériques qui se produisent à des échelles spatiales plus fines. Les MCR sont très gourmands en ressources informatiques et ne peuvent être utilisés que pour des régions limitées (c’est-à-dire qu’ils ne sont pas utilisés pour l’ensemble du globe), pour des périodes limitées et pour un nombre réduit de scénarios d’émissions. Les MCG fournissent les informations sur les limites nécessaires pour piloter un MCR, de sorte que même s’ils sont exécutés sur des régions limitées, leur climat est cohérent avec les conditions mondiales.

Mise à l’échelle statistique

La réduction d’échelle statistique utilise des méthodes statistiques pour transformer les informations climatiques à grande échelle en échelles spatiales plus pertinentes au niveau local. En général, ce type de réduction d’échelle développe des relations statistiques entre les climats locaux et à grande échelle observés, qui peuvent ensuite être appliquées aux résultats des MCG pour transformer les projections climatiques à grande échelle en échelles spatiales plus appropriées pour être utilisées comme données d’entrée dans les études d’impact sur le climat régional ou local. L’ensemble des données observées utilisées dans ce type de réduction d’échelle est souvent appelé ensemble de données « cible ». Deux méthodes de réduction d’échelle statistique sont couramment utilisées au Canada : BCCAQv2 et MBCn. Pour plus d’informations sur ces méthodes, voir les entrées du glossaire et visiter la page À propos de Donneesclimatiques.ca.

Modèle climatique
Représentation numérique du système climatique, basée sur les propriétés physiques, chimiques et biologiques de ses composantes, leurs interactions et leurs processus de rétroaction, et qui représentent la plupart de ses propriétés connues.
Modèle climatique global (MCG)
Modèle informatique qui constitue une représentation mathématique du système climatique, basée sur des équations qui gouvernent les processus physiques sous-jacents au climat, incluant le rôle de l’atmosphère, de l’hydrosphère, de la biosphère, etc. Il représente un outil unique qui aide à reproduire un ensemble complexe de processus pertinents pour l’évolution du climat. Notez que le terme modèle de circulation globale (ou générale) est souvent utilisé comme synonyme.
Modèle régional de climat (MRC)

Tout comme un MCG, le modèle régional climatique est une représentation mathématique du système climatique, basée sur des équations qui décrivent les processus physiques sous-jacents au climat. Les MRC ont une résolution plus fine que les MCG et offrent donc une meilleur représentation de la topographie et peuvent inclurent des processus et spécificités, tels que les lacs, qui sont trop petits pour être résolus par les MCG. En conséquence, ils sont plus dispendieux à faire rouler et sont typiquement opérés sur un « domaine limité », c’est-à-dire qui ne couvrent qu’une partie de la planète.

Modèles climatiques grossiers

Les modèles climatiques grossiers ont une résolution plus faible que les modèles à plus haute résolution. Les modèles relativement grossiers ont généralement une résolution de 250 km.

Mosaïque radar

Un produit radar qui combine des informations provenant de plusieurs radars pour donner une vue régionale ou nationale de la réflectivité ou des précipitations. Pour le Canada, la mosaïque de radars météorologiques utilisée combine tous les radars du Canada et de l’Amérique, jusqu’à un maximum de 180 radars.

N

NAO (Oscillation nord-atlantique)

L’indice d’oscillation nord-atlantique (NAO) est un schéma climatique défini par les différences de pression au niveau de la mer (PNM) entre l’anticyclone subtropical (une région de PNM élevée autour des Açores) et la dépression subpolaire (une région de PNM basse autour de l’Islande). Elle contrôle la force et la direction des vents d’ouest et l’emplacement des trajectoires des tempêtes dans l’Atlantique Nord. La phase positive (lorsque la différence de PNM entre l’anticyclone subtropical et la dépression subpolaire est élevée) est associée à des températures supérieures à la normale dans l’est des États-Unis et à des températures plus fraîches dans l’est de l’Arctique canadien et dans l’est du Canada, tandis que des signaux opposés sont observés dans le cycle négatif. La NAO présente une variabilité interannuelle et intersaisonnière considérable, avec des phases positives et négatives prolongées (plusieurs mois). Elle a généralement plus d’impact sur les conditions météorologiques en Europe qu’en Amérique du Nord.

Nombre de périodes avec plus de 5 jours secs consécutifs

Le nombre de périodes avec plus de 5 jours secs consécutifs décrit le nombre de fois où les totaux de précipitations quotidiennes sont inférieurs à 1 mm par jour pendant six jours consécutifs ou plus.

Nombre maximal de jours secs consécutifs

Le nombre maximal de jours secs consécutifs décrit la plus longue période de jours où il tombe moins de 1 mm de précipitations par jour. Plus d’informations sont disponibles dans le des variables de Donneesclimatiques.ca.

Normales climatiques
La moyenne des conditions météorologiques, telle que calculée à partir d’observations sur une période de référence historique de 30 ans, qui définit les conditions « typiques » d’une région donnée. Notez que selon les règles de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), les périodes de référence de 30 ans sont mises à jour à chaque début de décennie.
Normales climatiques SMC
Les normales climatiques 1981-2010 servent à résumer ou à décrire les conditions climatiques moyennes d'un endroit donné. À la fin de chaque décennie, Environnement et Changement climatique Canada met à jour ses normales climatiques pour le plus grand nombre possible de stations et de caractéristiques climatiques. Les normales climatiques offertes ici reposent sur les stations climatologiques canadiennes ayant au moins 15 années de données entre 1981 à 2010.
NRCANmet

NRCANmet est un ensemble de données d’observation historiques maillées qui est produit par RNCan (Ressources naturelles Canada) et qui est disponible à des grilles d’environ ~10 km sur le Canada. Le maillage a été réalisé à l’aide de la méthode (ANUSPLIN)[link]. NRCANmet a été utilisé pour réduire l’échelle et ajuster le biais de CanDCS-u6. Voir la page (NRCanMet About page)[link] pour plus de détails.

Nuits tropicales (jours avec Tmin > x°C)

Nuits tropicales (Jours avec Tmin > x°C) décrit le nombre de jours où la température nocturne basse est supérieure à x°C (les seuils de 18, 20 et 22°C sont fournis sur ClimateData.ca tandis que les utilisateurs peuvent entrer des seuils personnalisés sur la (page Analyser)[link to download page]). Consultez la page « Variables » pour plus d’informations.

O

Occurrence des précipitations

Le nombre d’occurrences précipitations au cours d’une période donnée. En général, un épisode de précipitations est défini comme des précipitations liquides supérieures à 1 mm/jour, mais cela peut varier d’un endroit à l’autre.

Organisation météorologique mondiale (OMM)

Agence spécialisée des Nations unies chargée de promouvoir la coopération internationale dans les domaines des sciences de l’atmosphère, de la climatologie, de l’hydrologie et de la géophysique.

Ouranos

Consortium sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques, basé à Montréal.

P

Pacific Climate Impacts Consortium (PCIC)

Le PCIC est un centre régional de services climatiques pour la Colombie-Britannique et le Yukon, basé à Victoria (C.-B.), qui fournit des informations climatiques pertinentes au niveau régional pour une planification et une prise de décision efficaces. Plus d’informations sont disponibles sur le site web du PCIC.

PCIC-Blend

Un ensemble de données d’observation maillées qui consiste en un mélange de trois ensembles de données quotidiennes basées sur des observations de précipitations et de températures à travers le Canada, où les observations maillées dans chaque ensemble de données ont été générées en interpolant des observations de stations météorologiques de qualité contrôlée. trois jeux de données utilisés sont NRCANmet-Adjusted Precipitation qui couvre le Canada, NRCANmetV2 Temperature qui couvre l’Amérique du Nord, et PNWNAmet qui couvre l’ouest du Canada et le nord-ouest du Pacifique

Période de référence

En pratique, elle désigne souvent une période du passé récent utilisée au moment de la production de scénarios climatiques. Les valeurs de période future produites par les modèles climatiques sont comparées aux valeurs de cette période, afin d’évaluer les changements. L’OMM recommande des intervalles de 30 ans comme période de référence, par exemple 1971-2000 ou 1981-2010. Il existe cependant des exceptions. Un synonyme est « base de référence ». 

Plage
Ce terme est utilisé pour désigner le spectre de données de sortie d’un ensemble de simulations ou de scénarios.
PNWNAmet

Un jeu de données d’observation maillées qui est l’un des trois jeux de données composant le PCIC-Blend, produit par le PCIC (Pacific Climate Impacts Consortium). PNWNAmet couvre l’ouest du Canada et le nord-ouest du Pacifique. De plus amples informations sont disponibles sur le site web du PCIC.

Prairie Climate Centre (PCC)

Prairie Climate Centre. Le PCC est un centre de recherche, de communication et de politique axé sur les changements climatiques, situé à l’Université de Winnipeg.

Précipitation maximale durant 1 jour

La précipitation totale maximale durant un jour décrit la plus grande quantité de précipitations (pluie et neige combinées) tombée en un seul jour de 24 heures pour la période sélectionnée. Cet indice est communément appelé le jour le plus pluvieux de l’année. Plus d’informations sont disponibles dans section variable de Donneesclimatiques.ca.

Précipitation totale

Précipitation totale (pluie et neige) reçue pour une période donnée.

Précipitations

Toute forme d’eau, liquide ou solide, qui tombe des nuages et atteint le sol. La mesure des précipitations est exprimée en termes de profondeur verticale de l’eau (ou de l’équivalent en eau dans le cas des formes solides) qui atteint le sol au cours d’une période donnée. Le millimètre (mm) est l’unité de mesure des précipitations liquides et la profondeur verticale de l’eau ou de l’équivalent en eau est exprimée au 0,2 mm près. Les précipitations inférieures à 0,2 mm sont appelées « traces ». Pour les stations climatiques fonctionnant sur une base de 24 heures, les mesures des précipitations totales se terminent à 06:01 UTC (01:01 EST) du jour suivant (Voir la définition du jour climatologique).

Précipitations maximales sur 5 jours consécutifs

La plus grande quantité de précipitation (pluie et neige combinées) tombée sur 5 jours consécutifs. Plus d’informations sont disponibles dans section des variables de Donneesclimatiques.ca.

Précipitations totales moyennes pendant les jours humides

Quantité totale moyenne de précipitations (mm/jour), supérieure à 1 mm/jour, pendant les jours humides.

Première gelée d'automne

Les premières gelées d’automne marquent la fin approximative de la saison de croissance pour les cultures et les plantes sensibles au gel. Lorsque la température la plus basse de la journée est inférieure à 0°C pendant un jour consécutif (après le 15 juillet), la date de la première gelée d’automne est établie. Pour plus d’informations, consultez la section des variables de Donneesclimatiques.ca.

Prévision météorologique numérique (PWN)

La prévision des éléments météorologiques à l’aide de modèles numériques. Ils traitent les observations météorologiques actuelles afin de prévoir le temps futur.

Prévision probabiliste

Une prévision probabiliste renseigne sur la probabilité que différents résultats se produisent. Par exemple, une prévision saisonnière probabiliste peut prévoir la probabilité que la température moyenne saisonnière soit au-dessus de la normale, près de la normale ou sous la normale. Les prévisions saisonnières à décennales sont souvent présentées sous forme de prévisions probabilistes, car elles ont généralement des incertitudes plus importantes que les prévisions météorologiques. Offrir les probabilités de différents résultats permet aux décideurs d’utiliser leur propre jugement et leur tolérance au risque lorsqu’ils prennent en compte ces prévisions au cours de la planification.

Prévision saisonnière

Une prévision saisonnière prévoit comment les conditions climatiques globales d’une saison future sont susceptibles de se comparer aux conditions passées. Les prévisions saisonnières sur Donneesclimatiques.ca sont des prévisions probabilistes, mises à jour mensuellement et disponibles pour des périodes mobiles de trois mois au cours des 12 prochains mois. Ces prévisions sont basées sur un ensemble de simulations de modèles climatiques qui partent de conditions initiales basées sur des observations du climat récent et qui sont projetées dans le futur pour prévoir l’évolution possible des conditions au cours des saisons à venirLes prévisions saisonnières ne tiennent pas compte des différents scénarios d’émissions, car les différences entre les scénarios sont négligeables à l’échelle saisonnière ou annuelle. 

Projection (climatique)
La partie future des simulations de modèles climatiques qui prend en compte un scénario d’émissions des gaz à effet de serre. De ce fait, elle est basée sur des hypothèses portant notamment sur les développements socioéconomiques et technologiques futurs qui peuvent ou non se produire. La projection climatique est donc soumise à l’incertitude.
Puits de gaz à effet de serre

Tout processus, activité ou mécanisme qui élimine de l’atmosphère un gaz à effet de serre, en particulier le CO2, ou des précurseurs de GES.

R

Rapport d'évaluation (par exemple, le sixième rapport d'évaluation)

Les rapports d’évaluation du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) sont des rapports détaillés sur l’état des connaissances relatives au changement climatique, à ses conséquences, à ses impacts potentiels et aux options de réponse. Entre 1990 et 2023, le GIEC a publié six rapports d’évaluation détaillés qui passent en revue les dernières données scientifiques sur le climat. Le sixième rapport d’évaluation (et le plus récent) a été publié en mars 2023. De nouveaux rapports d’évaluation sont publiés tous les six ans environ.

Rayonnement

Taux instantané d’énergie reçue du soleil par une surface, mesuré en W/m2.

Réanalyse

Ensembles de données de variables météorologiques et climatiques pour le passé récent (généralement à partir de 1950) jusqu’à aujourd’hui. Elles combinent des mesures météorologiques et satellitaires à l’aide de modèles climatiques et météorologiques afin de produire des enregistrements complets des variables météorologiques pour l’ensemble du globe ou des régions spécifiques (pour la réanalyse régionale). Au lieu d’utiliser l’interpolation, elles utilisent la physique pour combiner les mesures et déduire les variables qui ne sont pas mesurées. Ils sont extrêmement utiles pour l’analyse du climat et des conditions météorologiques sur l’ensemble du globe, en particulier dans les régions où les réseaux d’observation sont limités, comme l’Arctique canadien.

Réduction (du changement climatique)

Une intervention humaine visant à réduire les émissions ou à augmenter les puits de gaz à effet de serre.

Résolution

Dans les modèles climatiques, le terme résolution est le plus souvent utilisé pour désigner la résolution spatiale et se réfère à la distance physique entre chaque point de la grille du modèle où les équations physiques décrivant le processus climatique sont résolues, par exemple tous les 100 km. La résolution temporelle fait référence au pas de temps du modèle, c’est-à-dire au temps écoulé entre chaque calcul, par exemple toutes les heures ou tous les jours.

Risque de transition

Les risques de transition sont des risques liés à la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Ils sont liés au rythme et à l’ampleur de l’adaptation des organisations au rythme des changements visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à passer aux énergies renouvelables.

Risque physique

Les risques physiques sont des risques liés aux effets physiques du changement climatique et peuvent être liés à un événement (par exemple, une inondation) ou à des changements à plus long terme dans les schémas climatiques. Il peut s’agir par exemple de la fonte du pergélisol, de l’élévation du niveau de la mer, des sécheresses et des inondations. Ils mettent en danger les êtres humains, l’environnement et, par la suite, l’économie. Consultez la définition d’Aléa pour plus d’informations.

Rivière atmosphérique

Les fleuves atmosphériques sont des panaches de vapeur d’eau relativement longs et sinueux qui prennent souvent naissance au-dessus des océans tropicaux et qui apportent des précipitations soutenues et abondantes.

S

Saison sans gel

La saison sans gel est la durée approximative de la saison de croissance pendant laquelle il n’y a pas de températures négatives susceptibles de tuer ou d’endommager les plantes sensibles au gel. Cet indice décrit le nombre de jours entre la dernière gelée de printemps et la première gelée d’automne. Plus d’informations sont disponibles dans section des variables de Donneesclimatiques.ca

Scénario d’émissions

Représentation plausible du développement futur des émissions de substances à effet radiatif potentiel dans l’atmosphère, comme les gaz à effet de serre et les aérosols. Ces scénarios sont basés sur des hypothèses quant aux forces sous-jacentes, comme le développement socioéconomique et démographique ou le changement technologique.

Scénario de changement climatique
Une description du changement climatique pour une période future donnée, au moyen d’une technique de modélisation particulière et d’hypothèses précises à propos de l’évolution des émissions de gaz à effet de serre et d’autres facteurs qui peuvent influencer le climat futur. Les projections climatiques provenant des modèles climatiques servent de matériaux bruts pour construire des scénarios climatiques dans la plupart des méthodes de construction de scénarios.
Services climatiques

Une organisation qui fournit de l’information climatique à des utilisateurs. Les rôles de ces organisations peuvent être de fournir des données climatiques historiques, de produire des simulations climatiques et de personnaliser les sorties de ces dernières pour correspondre aux besoins d’utilisateurs individuels.

Seuil climatique

Limite d’un système climatique, ou de son forçage, au-delà de laquelle le comportement du système est qualitativement modifié.

Simulation (climatique)

Le résultat de l’exécution d’un modèle climatique pendant une certaine période de temps. La durée d’une simulation peut varier de quelques années à des milliers d’années et la simulation sera calculée itérativement à des intervalles de quelques minutes. Elles sont exécutées tant pour le passé que pour le futur. La simulation comporte des éléments historiques et futurs. La période historique peut être utilisée pour comparer la précision du modèle aux observations passées, tandis que la période future est utilisée pour étudier comment le climat futur réagit à un scénario d’émissions particulier. Pour la génération de modèles climatiques CMIP6, la période historique s’étend de 1850 à 2014 et les simulations futures commencent en 2015 et se poursuivent jusqu’en 2100 (et au-delà dans certains cas).

SPEI (indice standardisé d'évapotranspiration des précipitations)

Indice de sécheresse basé sur l’équation simple du bilan hydrique P-PET, c’est-à-dire les précipitations moins l’évapotranspiration potentielle. En incluant l’évapotranspiration potentielle, l’indice SPEI tient compte de l’impact de l’augmentation des températures sur la demande en eau. Les résultats de l’indice SPEI doivent être interprétés comme une mesure relative de l’excédent ou du déficit des eaux de surface par rapport aux conditions hydroclimatiques d’une période de référence. Consultez le page ‘À propos’ pour plus d’informations.

Système de Prévision Interannuelle et Saisonnière Canadien version 3 (SPISCanv3)

SPISCanv3 est un système de prévision saisonnière développé par Environnement et Changement climatique Canada. Ce système produit des prévisions couvrant des périodes allant de quelques mois à un an. Il comprend deux modèles climatiques : CanESM5 et GEM5.2-NEMO. Pour produire des prévisions saisonnières, un ensemble contenant 20 simulations de chacun de ces deux modèles est utilisé.

Système de prévision saisonnière

Un système de prévision saisonnière utilise un ou plusieurs modèles pour créer des prévisions saisonnières. Les simulations de modèles partent de conditions initiales basées sur les observations du climat récent et sont exécutées dans le temps pour prévoir l’évolution possible des conditions au cours des mois et saisons à venir. Ces systèmes comprennent généralement des étapes supplémentaires de post-traitement pour améliorer les prévisions en ajustant les données du modèle sur la base des performances passées. Le Système de prévision interannuelle et saisonnière canadien version 3 (SPISCanv3) est un exemple de système de prévision saisonnière.

T

Taux de déchéance

Le taux de déchéance désigne la vitesse à laquelle la température change avec l’altitude dans l’atmosphère. En général, la température diminue avec l’altitude, souvent d’environ 7°C par 1000m.

Température maximale

La température maximale décrit la température la plus chaude de la journée de 24 heures. Généralement, mais pas toujours, les températures maximales se produisent au cours de la journée et cette variable donc communément appelée « température maximale de jour ».

Température minimale

La température minimale décrit la température la plus froide de la journée de 24 heures. Généralement, mais pas toujours, la température minimale se produit la nuit et cette variable est donc communément appelée la dépression nocturne.Plus d’informations sont disponibles dans ls section variable de Donneesclimatiques.ca.

Température moyenne

La température moyenne décrit la température moyenne d’une journée de 24 heures. Pour en savoir plus, consultez le section des variables de Donneesclimatiques.ca.

Trajectoire de concentration représentative (RCP)

Les RCP sont des scénarios d’émissions et sont utilisés dans la science du climat pour décrire des futurs potentiels basés sur une gamme d’émissions de gaz à effet de serre et d’aérosols. Chaque RCP consiste en une série temporelle d’émissions et de concentrations de gaz à effet de serre et d’aérosols. Chaque RCP est identifié par un nombre (par exemple, RCP4.5) indiquant l’augmentation du forçage radiatif à la fin du siècle par rapport aux conditions préindustrielles. Le terme « représentatif » est utilisé pour signifier que le RCP ne représente qu’un des nombreux scénarios possibles qui conduiraient au forçage radiatif spécifique caractérisant le scénario. Quatre principaux PCR ont été élaborés pour être utilisés avec la génération de modèles climatiques CMIP5, dont les résultats sont détaillés dans le cinquième rapport d’évaluation du GIEC. Trois PCR principaux sont disponibles sur Donneesclimatiques.ca : faible (RCP2.6), modéré (RCP4.5) et élevé (RCP8.5). Consultez la zone d’apprentissage pour plus d’informations.

V

Variabilité climatique
Variations au-dessus ou au-dessous d’un état moyen à long terme du climat. Cette variabilité peut être causée par des processus internes naturels au sein du système climatique (variabilité interne) ou par des variations dans le forçage externe anthropique (variabilité externe).
Variabilité naturelle
Variabilité décrivant les changements à court terme qui se produisent au fil des mois, des saisons et des années. Elle est due aux variations naturelles des forces externes telles que les modifications du rayonnement solaire ou des volcans, ainsi que des variations de processus internes, tels que ceux liés aux interactions des océans et de l'atmosphère, qui se produisent par exemple dans l'océan Pacifique lors d'un événement El Niño.
Variable
Désigne une variable qui peut être mesurée directement sur le terrain (p. ex. par les stations météorologiques) ou calculée par des modèles climatiques. (voir indice)
Vents d'est

Vents qui soufflent d’est en ouest. Également connus sous le nom de vents d’est.

Vents d'ouest

Vents qui soufflent de l’ouest vers l’est. Également connus sous le nom de vents d’ouest.

Vortex polaire

Zone de basse pression et d’air froid entourant les pôles, qui s’affaiblit en été et se renforce en hiver. Parfois, en hiver, elle s’étend, envoyant de l’air froid au Canada et aux États-Unis.

Vulnérabilité
Désigne à quel point un système est sensible aux effets nuisibles du changement climatique et est incapable de les absorber. La vulnérabilité est une fonction de la nature, de la magnitude et du taux de changement auquel le système est soumis, ainsi que de la sensibilité et la capacité d’adaptation de ce système.

Z

Zone climatique

Les zones climatiques sont un système de classification spatiale ou régionale du climat basé sur certaines caractéristiques climatiques. Les définitions des zones climatiques peuvent être basées sur différentes variables d’entrée et peuvent être conçues pour des secteurs d’utilisation spécifiques. Les zones climatiques de Koeppen, bien connues, sont basées sur la température et les précipitations. Donneesclimatiques.ca utilise des zones climatiques de bâtiment qui sont conçues pour le secteur du bâtiment plus d’informations sur les zones climatiques de bâtiment dans la zone d’apprentissage.

Zones climatiques des bâtiments

Concevoir des bâtiments en tenant compte de la zone climatique de la région. Au Canada, un bâtiment peut se situer dans six zones climatiques : 4, 5, 6, 7a, 7b et 8. La zone 4 étant la plus chaude, les bâtiments qui s’y trouvent nécessitent généralement moins d’isolation que ceux de la zone 8, la plus froide. Pour plus d’informations, consultez la zone d’apprentissage.