Découverte de la nouvelle application des projections de la météo des feux de forêt à travers trois mini-études de cas

Note : Cet article a été rédigé avant les feux de forêt qui ont sévèrement touché de multiples communautés au Canada, notamment les zones situées autour du parc national de Jasper au cours de l’été 2024.  Bien que les projections à long terme de la météo des feux de forêt ne soient pas directement pertinentes pour la gestion immédiate de ces crises, ces événements soulignent l’importance de ces données pour la compréhension et l’atténuation des risques futurs.

Présentation de l'application météo des feux de forêt: Démarrage rapide

De nombreuses régions du Canada connaissent une augmentation de l’activité des feux de forêt en raison des changements climatiques. En 2023, un nombre record de 15 millions d’hectares de terres ont brûlé au Canada, soit une superficie équivalente à celle du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de sept îles du Prince-Édouard réunies (figure 1), ce qui représente environ neuf fois la moyenne annuelle depuis 1990[1].

Le risque de feux de forêt augmentant avec les changements climatiques au Canada, il est urgent de se préparer et de s’adapter à des feux de forêt plus fréquents et plus intenses. Récemment, Donneesclimatiques.ca a lancé une application présentant les projections à long terme de divers éléments de la météo des feux de forêt afin d’informer la planification.

Vous êtes prêt à vous lancer ? Essayez dès aujourd’hui la nouvelle application météo des feux de forêt.

Cet article présente la section Démarrage rapide de l’application. Nous y montrons comment naviguer dans l’application. Ensuite, nous plongeons dans les données et expliquons comment les interpréter à travers trois mini-études de cas.

Figure 1 : La superficie totale brûlée durant la saison des feux de forêt de 2023 au Canada était d'environ 15 millions d'hectares, soit l'équivalent du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de sept îles du Prince-Édouard. Source des données : https://ressources-naturelles.canada.ca/la-science-simplifiee/articles/incendies-de-foret-dune-ampleur-record-au-canada-en-2023-un-reveil-brulant/25304

Informations importantes à connaître avant d'utiliser la nouvelle application de projection de la météo des feux de forêt:

Analyse en « Démarrage rapide » ou « En profondeur » ?

L’application propose deux niveaux d’analyse : « Démarrage rapide » et « En profondeur ».

Démarrage rapide :  La section Démarrage rapide vous permet d’explorer la durée historique et projetée de la saison des feux de forêt, la sévérité des incendies et la fréquence des incendies dans la majeure partie du pays. Toutes les cartes de cette section comparent deux périodes de 30 ans : 1971-2000 et 2041-2070. Seul le scénario d’émissions le plus élevé (RCP8.5) est appliqué ici.

En profondeur : Si vous souhaitez télécharger des données pour une zone particulière, calculer un seuil personnalisé pour une composante spécifique de la météo des feux de forêt, analyser les changements sur d’autres périodes ou étudier les changements dans trois scénarios d’émissions, vous pouvez consulter la section « En profondeur ». Restez à l’affut pour un prochain article sur la section « En profondeur ».

Mises en garde importantes

Lors de votre analyse, il est important de vous rappeler ce que cette application peut et ne peut pas faire. Dresser une image complète du danger de feu de forêt nécessite la prise en compte d’informations provenant d’un large éventail de sources (voir figure 2). Les projections à long terme des changements de ces facteurs (par exemple, les sources d’allumage et la végétation) n’ont pas encore été combinées avec la météo des feux de forêt pour obtenir une image complète de l’évolution du risque d’incendie.

Figure 2: La météo des feux de forêt (c’est-à-dire le climat) n’est qu’une des composantes du danger d’incendie de forêt. Les données de cette application donnent un aperçu d’un facteur important lié à l’évolution des régimes des feux : les changements à long terme de la météo des feux de forêt provoqués par les changements climatiques. Cependant, les sources d’allumage (par exemple, la foudre ou les incendies d’origine humaine) et les combustibles des feux de forêt (par exemple, le type de végétation) seront également affectés au fil du temps par les changements climatiques ou les activités humaines (par exemple, l’exploitation forestière, l’agriculture ou le développement).

Figure 2: Le risque de feu de forêt est déterminé par le climat, les sources d’allumage et le type de végétation.

Méthode canadienne de l'indice Forêt-Météo (IFM)

Avant de commencer à utiliser l’application, vous devriez vous familiariser avec la méthode canadienne de l’Indice Forêt-Météo (IFM), afin de mieux comprendre comment ces projections ont été réalisées. La Méthode de l’IFM comprend six éléments qui rendent compte des effets des conditions météorologiques sur le comportement du feu, autant d’éléments clés de la météo des feux de forêt (voir figure 3).

L’infographie présente les six composantes de la météo des feux de forêt qui rendent compte des effets de l’humidité du combustible et des conditions météorologiques sur le comportement du feu. Vous pouvez y voir toutes les variables météorologiques (par exemple, la vitesse du vent, l’humidité relative, la pluie et la température) qui correspondent aux indices d’humidité des combustibles (par exemple, l’indice du combustible léger, l’indice de l’humus et l’indice de sécheresse). L’infographie présente ensuite les indices de comportement du feu dérivés des indices d’humidité des combustibles (par exemple, l’indice de combustible disponible (ICD) est une variable de l’indice de l’humus et de l’indice de sécheresse ; l’indice de propagation initiale (IPI) est une variable de l’indice du combustible léger et de la vitesse du vent). L’indice Forêt-Météo global est ensuite calculé à partir de l’IPI et de l’ICD. Pour obtenir des informations plus détaillées sur l’une ou l’autre de ces composantes, veuillez consulter le site suivant : Système canadien d’information sur les feux de végétation | Méthode canadienne de l’indice Forêt-Météo (IFM) (nrcan.gc.ca).

Figure 3 : Indice météo des feux de forêt-Météo au Canada

Se familiariser avec l'application de projection de la météo des feux de forêt

Les onglets « Commencez ici » et « Conseils : En savoir plus »

Dans la section Démarrage rapide, vous remarquerez qu’il y a un onglet « Commencez ici » en haut de l’application où vous pouvez lire une introduction sur les projections de la météo des feux de forêt et ce qui est présenté dans la section Démarrage rapide et les autres onglets. Si vous souhaitez obtenir plus de détails sur la météo des feux de forêt en général, sur la manière d’interpréter les résultats de l’application ou sur les informations techniques, cliquez sur l’onglet « Conseils : En savoir plus ».

Outils et fonctionnalités de la carte 

Lorsque vous cliquez sur l’un des onglets en haut de la section Démarrage rapide (par exemple, « Durée de la saison des feux de forêt », « Sévérité de la météo des feux de forêt » ou « Fréquence de la météo des feux de forêt »), vous remarquerez qu’une carte s’affiche. Sur chaque carte, vous pouvez alterner entre les valeurs historiques (1971-2000) et les valeurs futures (2041-2070).

Les commandes « Pan » (Déplacer), « Wheel Zoom » (Zoom avec molette), « Reset » (Réinitialiser), « Save » (Enregistrer), et « Hover » (Survoler) situées dans le coin supérieur droit permettent d’explorer et de déplacer la carte. Sélectionnez le bouton « Wheel Zoom », puis faites défiler la carte vers le haut ou vers le bas pour effectuer un zoom avant ou arrière. Pour déplacer la carte sans zoomer, cliquez sur le bouton « Pan ».

Par défaut, les valeurs historiques et futures sont affichées en survolant la carte. Si vous souhaitez voir la carte sans que les valeurs apparaissent, cliquez sur le bouton « Hover ». Pour désactiver la fonction de survol, cliquez « Reset ». Pour télécharger la carte telle que vous la voyez à l’écran, cliquez sur le bouton «Save ».

Trois mini-études de cas : Zones d'étude

Pour démontrer comment utiliser la section Démarrage rapide de l’application, nous allons examiner l’évolution des valeurs de la météo des feux de forêt dans trois parcs nationaux de l’Alberta : le Parc national des Lacs-Waterton, le Parc national d’Elk Island et le Parc national Wood Buffalo (figure 4).

L’Alberta n’est pas étrangère aux feux de forêt. À la fin du mois de novembre 2023, l’Alberta a enregistré 1 119 feux de forêt et plus de 2,2 millions d’hectares de surface brûlée. [1]

Figure 4: Types de paysages et projections des températures futures (d'ici 2041-2070, par rapport à la moyenne 1971-2000, dans le scénario d'émissions le plus élevé, RCP8.5) pour les trois "mini-études de cas" de cet article de blog (Parc national Wood Buffalo, Parc national d’Elk Island, et Parc national des Lacs-Waterton, Alberta).

Étude de cas n° 1 : Changements projetés dans la durée de la saison des feux de forêt dans le Parc national des Lacs-Waterton

La saison des feux de forêt désigne la période de l’année où le temps est suffisamment chaud pour favoriser l’apparition, la croissance et la propagation des feux de forêt.

Dans ce cas-ci, nous nous penchons sur les changements auxquels on s’attend dans la durée de la saison des feux de forêt dans le Parc national des Lacs-Waterton, dans un scénario d’émissions élevées (RCP8.5), d’ici le milieu du siècle (2041-2070). En agrandissant la carte et en survolant une région proche du parc, on obtient la carte historique suivante :

Au cours de la période historique modélisée de 1971 à 2000, le Parc national des Lacs-Waterton a connu une durée de saison des feux de forêt de 201 jours (environ 6 mois et demi). Comme il s’agit d’une valeur historique appliqué à la grille géographique, elle sera légèrement différente de la longueur de la saison calculée à l’aide des données observées des stations météorologiques. La valeur pour 2041-2070 dans le cadre d’un scénario d’émissions élevées (RCP8.5) est de 228 jours (environ 7 mois et demi), soit une augmentation de 27 jours (environ 4 semaines) par rapport à la référence historique. Il est important de noter que les valeurs historiques et futures sont des moyennes sur 30 ans, ce qui signifie que les années au sein de ces périodes varieront entre des durées de saison des feux de forêt plus courtes et plus longues.

En outre, comme indiqué dans la section précédente, de nombreux autres facteurs se combinent pour déterminer le schéma, la fréquence et l’intensité des feux de forêt dans une région, notamment la disponibilité du combustible (c’est-à-dire la végétation), le type d’utilisation des terres (par exemple, les villes, la topographie) et les sources d’allumage (par exemple, la foudre, les incendies provoqués par l’homme). Par conséquent, l’évolution de la durée de la saison des feux de forêt présentée ici ne permet pas de prédire avec certitude qu’il y aura davantage d’incendies à l’avenir. Il s’agit plutôt d’une mesure permettant de comparer deux périodes afin de comprendre comment le danger d’incendie peut évoluer en raison des changements climatiques.

Étude de cas n° 2 : Changements projetés dans la sévérité de la météo des feux de forêt dans le Parc national d'Elk Island

Les incendies les plus sévères ont tendance à débuter et à se propager pendant les périodes les plus chaudes, les plus sèches et les plus venteuses de l’année. L’indice de combustible disponible (ICD) est un moyen de visualiser et de comprendre les changements de sévérité. Cet indice décrit les conditions de sécheresse du sol de la forêt, qui déterminent la quantité de combustible disponible pour la combustion, ce qui peut à son tour déterminer l’ampleur des dégâts d’un incendie et la difficulté à le maîtriser.

Dans l’onglet Sévérité de la météo des feux de forêt, les valeurs ICD les plus extrêmes sont cartographiées. Pour ce faire, on calcule les valeurs ICD du 95e percentile entre mai et septembre (désignées ici par ICD95 ). En termes très simples, « 95e percentile » signifie « les valeurs ICD les plus élevées auxquelles on peut s’attendre au cours d’une année donnée ».

Dans ce cas-ci, nous cherchons à savoir comment on s’attend à ce que la sévérité des incendies change dans le Parc national d’Elk Island, situé près d’Edmonton, dans un scénario d’émissions élevées (RCP8.5), d’ici le milieu du siècle (2041-2070). En agrandissant la carte et en survolant une région proche du parc, on obtient la carte suivante :

Comme le montre la fenêtre contextuelle, le parc national d’Elk Island a une moyenne historique (1971-2000) sur 30 ans de l’ICD95 de 96 et une ICD future (2041-2070)95 de 115.

Comment savoir si un ICD95 de 96 ou 115 est digne d’intérêt? L’importance d’une valeur ICD particulière dépend de votre région. En raison des différents climats et types de forêts au Canada, les provinces et territoires ont des seuils de sévérité ICD différents. Par exemple, la province de l’Alberta utilise les valeurs indiquées dans le tableau 1 pour déterminer si le risque d’incendie est faible, modéré, haut, très élevé ou extrême. Pour le Parc national d’Elk Island, une ICD de 90 ou plus est considérée comme « extrême ».

Régimes de feux naturels et anthropiques

Pour utiliser ces données de manière appropriée, il est essentiel de bien comprendre la région étudiée. Le Parc national d’Elk Island est principalement constitué de prairies et de forêts. Par le passé, les feux de forêt étaient éteints immédiatement afin de préserver le parc. Cependant, au fil du temps, cette pratique a favorisé la propagation d’espèces envahissantes et perturbé le régime de feux naturel de la région. Actuellement, Parcs Canada procède à des brûlages dirigés afin de reproduire plus fidèlement les schémas d’incendie historiques. Pour en savoir plus sur les activités de Parcs Canada dans le parc national Elk Island, cliquez ici.

Tableau 1 :  Seuils d’évaluation des risques, de faible à extrême, pour les composantes de l’indice Forêt-Météo de l’Alberta. Pour en savoir plus sur les composantes de l’IFM de l’Alberta, cliquez ici : Légende de l’indice météo des feux Forêt-Météo (alberta.ca) (en anglais seulement).

Ce tableau présente les valeurs de l’ICD (en gras) et les cinq autres composantes de la méthode Indice Forêt-Météo au Canada. Combinées, ces composantes rendent compte des effets de l’humidité du combustible et des conditions météorologiques sur le comportement du feu (voir à nouveau la figure 3 pour voir comment les six composantes météo des feux s’imbriquent).

Il faut toutefois garder à l’esprit que nous ne considérons ici que la valeur de l’ICD95 (comme indicateur de la sévérité de la saison des feux). La moyenne et la variabilité d’une année à l’autre de l’ICD donneront lieu à des évaluations de danger différentes.

Pour interpréter correctement les valeurs ICD95 pour votre région, nous vous encourageons à rechercher les seuils ICD pertinents au niveau local (voir la section Ressources supplémentaires à la fin de cet article pour plus d’informations).

Étude de cas n° 3 : Changements projetés dans la fréquence de la météo des feux de forêt dans le Parc national Wood Buffalo

La fréquence de la météo des feux de forêt est décrite ici comme le nombre moyen de jours par an où l’ICD est supérieur à un certain seuil. La carte ci-dessous illustre un seuil d’ICD de 60, qui est associé à un danger d’incendie « élevé » défini au niveau national. Cependant, comme indiqué précédemment, les seuils sont définis différemment dans différentes régions du Canada.

Dans ce cas-ci, nous cherchons à savoir comment on s’attend à ce que la fréquence de la météo des feux de forêt change au Parc national Wood Buffalo, dans un scénario d’émissions élevées (RCP8.5), d’ici le milieu du siècle (2041-2070). En agrandissant la carte et en survolant une région proche du parc, on obtient la carte suivante :

Lorsque vous passez votre souris sur la carte, vous verrez des valeurs historiques et futures pour le nombre de jours où l’ICD était supérieur à 40, 60 et 90. Pourquoi y a-t-il trois valeurs différentes ? La définition d’une valeur ICD « élevé » varie à travers le pays. En Alberta, une valeur ICD supérieure à 40 est considérée « élevé », supérieure à 60 « très élevée » et supérieure à 90 « extrême » (tableau 1). Voir la section Ressources supplémentaires à la fin de cet article pour des seuils plus spécifiques pour certains endroits.

Selon cette carte, pour la période historique de 1971 à 2000, le parc national Wood Buffalo a connu en moyenne 66 jours où l’ICD était de 40 ou plus (ICD 40), 33 jours où l’ICD était de 60 ou plus (ICD 60), et 9 jours où l’ICD était de 90 ou plus par an (ICD 90). À l’avenir (2041-2070), dans le cadre d’un scénario d’émissions élevées (RCP8.5), cette région devrait connaître 68 jours avec un ICD de 40 ou plus, 35 jours avec un ICD de 60 ou plus, et 11 jours avec un ICD de 90 ou plus.

Ici, la moyenne à long terme de jours au-dessus d’un seuil ICD montre l’influence que les changements climatiques peuvent avoir sur la fréquence des incendies. Comme indiqué précédemment, ces valeurs représentent une moyenne sur 30 ans. Le nombre de jours moyen sur 30 ans où l’ICD dépasse un seuil spécifique masque l’éventail des valeurs observées d’une saison des feux à l’autre.

En outre, tout changement réel dans la fréquence des incendies dépendra de nombreux autres facteurs, notamment la présence de combustible, les événements d’allumage et la topographie, ainsi que les mesures que nous prenons pour nous adapter aux incendies. Les mesures que nous prenons pour nous préparer à des feux de forêt plus sévères, plus fréquents et plus longs peuvent influencer l’apparition et le comportement des feux de forêt (par exemple, les pratiques de gestion durable des forêts). Veuillez consulter la Carte des actions en adaptation et filtrer tous les événements liés aux incendies pour découvrir ce que d’autres font à travers le pays pour s’adapter aux feux de forêt : Carte — Le Canada dans un climat en changement (changingclimate.ca).

Incendies du complexe de Wood Buffalo

En 2023, le Parc national Wood Buffalo a connu une sécheresse extrême et de nombreux grands feux de forêt. Les incendies du Complexe de Wood Buffalo ont été particulièrement sévères et on estime qu’ils ont brûlé 504 490 hectares. Visitez les archives sur les feux de forêt de 2023 du Parc national Wood Buffalo pour en savoir plus sur les incendies de 2023, leur comportement et la façon dont ils ont été contrôlés : Archives des mises à jour sur le feu – Parc national Wood Buffalo (canada.ca).

Pour connaître les conditions d’incendie dans le parc aujourd’hui, veuillez consulter ce lien.  

Conclusion/Remarques

La section Démarrage rapide de l’application de projection de la météo des feux de forêt peut nous en apprendre beaucoup sur les changements à long terme des feux des forêts. Elle peut être utilisée pour déterminer comment la durée de la saison des feux de forêt, la sévérité de la météo des feux de forêt, et la fréquence de la météo des feux de forêt pourraient changer à l’avenir, à mesure que la planète continue de se réchauffer. Associées aux connaissances locales de la région, aux types de végétation, à la fréquence des éclairs et à de nombreux autres facteurs, ces données peuvent être utilisées pour contribuer à l’élaboration de plans de préparation aux feux de forêt. Les trois études de cas présentées ici montrent comment parcourir, visualiser et interpréter ces données pour mieux comprendre l’impact du changement climatique sur le danger d’incendie dans votre région.

Cependant, votre voyage ne s’arrête pas là : la section En profondeur de l’application vous permet d’aller beaucoup plus loin. Dans cette section, vous pouvez définir vos propres seuils personnalisés, parcourir encore plus de composantes de l’indice Forêt-Météo et télécharger les données brutes sur votre ordinateur. Restez à l’affut pour plus d’informations sur la section En profondeur dans les mois à venir.

Ressources supplémentaires

Vous trouverez ci-dessous des liens vers les seuils spécifiques des codes de la méthode Indice Forêt-Météo pour diverses régions du Canada. Veuillez noter que cette liste n’est pas exhaustive; nous vous encourageons à faire des recherches sur les seuils liés à l’Indice Forêt-Météo qui sont utilisés dans votre province ou territoire.

 

Tableau 2:

Région Source Langue Lien
Dans l’ensemble du Canada Ressources naturelles Canada Anglais Metadata_Fire_Danger_Agency_Classes.pdf (nrcan.gc.ca)
Colombie-Britannique Gouvernement de la Colombie-Britannique Anglais https://www.bclaws.gov.bc.ca/civix/document/id/complete/statreg/11_38_2005
Alberta Gouvernement de l’Alberta Anglais https://open.alberta.ca/dataset/527f39ff-5581-4051-b5fd-9ba303f793b3/resource/e75da590-f414-464f-9221-b0dee0a858a8/download/fp-fire-weather-index-legend.pdf
Ontario Gouvernement de l’Ontario Français Approche de définition des classes de la méthode canadienne de l’indice forêt-météo (IFM) fondées sur des données physiques pour l’Ontario / C.C. Hanes, B.M. Wotton, C. McFayden et N. Jurko. : Fo123-2/29-2021F-PDF – Publications du gouvernement du Canada – Canada.ca
Nouvelle-Écosse Gouvernement de la Nouvelle-Écosse Anglais https://novascotia.ca/natr/forestprotection/wildfire/forecasts.asp