Au Centre d’aide, nous recevons des demandes de renseignements de la part de nombreux segments de la société – des entreprises de communication qui s’inquiètent de la façon dont les changements climatiques pourraient affecter l’intégrité de leurs tours de communication aux agriculteurs qui s’inquiètent pour leurs récoltes, en passant par le présent cas de Postes Canada.
Le directeur national de Postes Canada, responsable de l’installation du mobilier urbain, a communiqué avec le Centre d’aide afin d’obtenir des données climatiques liées aux plus de 200 000 emplacements au Canada où leurs équipements sont installés. Postes Canada procède à une étude des répercussions environnementales sur le cycle de vie de leurs équipements extérieurs (principalement des boîtes postales communautaires et des armoires à colis) car ils essaient de planifier le remplacement des équipements plus anciens, en tenant compte des changements climatiques.
Lorsqu’ils ont communiqué avec nous à l’origine, ils cherchaient uniquement des données sur les précipitations annuelles et nous les avons dirigés vers DonnéesClimatiques.ca et les projections climatiques modélisées pour 1950-2100 où ils peuvent trouver plusieurs variables différentes liées aux précipitations telles que les jours de précipitation >=10 mm, les précipitations totales maximales sur un jour et les précipitations maximales sur cinq jours. Nous leur avons également suggéré l’outil d’extraction des données climatiques et les avons encouragés à explorer les « Données historiques météorologiques et fluviales ».
Le spécialiste des données qui travaille avec Postes Canada sur ce projet nous a ensuite contactés et a précisé qu’ils recherchaient toute une série de données – de la température moyenne aux précipitations totales, en passant par la hauteur de neige, les degrés-jours de refroidissement et de chauffage, les données sur l’humidité, ainsi que les données sur les projections de gel-dégel et la salinité de l’air. Ces deux dernières variables pourraient avoir des répercussions importantes sur leur équipement.
À l’origine, pour les événements de gel-dégel, ils prévoyaient calculer les jours où la température maximale quotidienne est supérieure à 0 °C et la température minimale quotidienne est inférieure ou égale à -1 °C pour représenter la probabilité que l’eau gèle à la surface de l’équipement. Plutôt que de faire les calculs eux-mêmes, nous les avons dirigés vers les données relatives au cycle gel-dégel disponibles sur DonnéesClimatiques.ca.